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La Baie du Mont-Saint-Michel (Manche) |
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| A l’entrée NE de la baie s’étend un littoral sableux ouvert sur la Manche, exposé aux houles et soumis à une dynamique littorale de haute énergie. Ce littoral présente la particularité de juxtaposer un contexte de plage dominée par la houle et un domaine pré-estuarien qui occupe le bas estran. |
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Le littoral sableux du secteur NE de la baie
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Le littoral NE vu depuis le belvédère de Champeaux |
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Secteur de Saint-Jean-le-Thomas Ce secteur est soumis à une forte érosion jusqu’à Dragey. Le cordon sableux est fortement aminci au-delà de l’enrochement de Pignochet. Presque dépourvu de sédiments actuels, la partie basse du platier présente un aspect chaotique. Vue prise vers le S-SE, année 2008 A survoler |
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Plage Saint-Michel à Saint-Jean-le-Thomas La plage est bordée au Nord par le prolongement des falaises de Champeaux. Ces falaises verticales sont taillées dans les cornéennes briovériennes qui ceinturent le massif de granodiorite de Carolles. Constituée de sables grossiers, la plage a une pente bien marquée. La partie basse de l’estran, moins pentue, est une surface érodée couverte de blocs de cornéennes issus de l’érosion de la falaise. |
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Cale Saint-Michel Un enrochement de blocs de granodiorite protège le cordon dunaire qui supporte quelques maisons et les installations de la station balnéaire de Saint-Jean-le-Thomas. Le profil du littoral présente deux parties distinctes : une plage de sable assez étroite et pentue et un platier très faiblement pentu parsemé de blocs de cornéennes. |
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Le sable de la plage est un sable grossier bioclastique, constitué en grande partie d’une mouture plus ou moins fine de coquilles, de coquilles entières et de galets mal classés. A survoler |
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Le cordon dunaire, d’origine éolienne, s’est mis en place à partir du XIIe siècle. Au Sud de l’enrochement de Pignochet, le cordon dunaire, non protégé, est aminci et érodé. |
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Le sable de la plage est couvert d’épandages de coquilles entières en traînées perpendiculaires à la ligne de rivage. |
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Les traînées de coquilles présentent un échantillonnage des mollusques qui peuplent la baie. Parmi les nombreux bivalves, on peut noter l’abondance des crépidules, gastéropodes qui entrent en concurrence avec les moules et les huîtres d’élevage, et la présence de pourpres et murex, gastéropodes carnivores qui percent les coquilles de bivalves. A survoler |
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Partie basse de l’estran Vue prise vers le Nord-Ouest, année 2022 |
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Au pied de la plage, l’érosion a dégagé des niveaux anciens de tangue et de tourbe (décrits plus loin en page 4) |
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Secteur sud, de Dragey au Bec d’Andaine Le cordon dunaire s’épaissit. Le matériel sableux enlevé au Nord s’accumule au Sud dans les flèches sableuses de Dragey et du Bec d’Andaine. Le transit des matériaux est assuré par la dérive littorale. La zone de marais en arrière du cordon, partiellement inondée, est installée sur des tangues. Au Sud, la flèche sableuse butte contre la zone estuarienne. Vue aérienne prise vers le Sud-Est, année 2009 A survoler |
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Ensemble du littoral, de Saint-Jean-le-Thomas au Bec d’Andaine Le transfert du matériel sableux s’effectue progressivement du Nord vers le Sud, sous l’effet de la dérive littorale, courant généré par les houles qui arrivent obliquement à la côte. Vue prise vers le SE depuis la cale de Pignochet, année 2022 A survoler |
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La Baie du Mont-Saint-Michel (Manche) |
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