Port-en-Bessin
Erosion des falaises du Bessin, d’Arromanches à Port-en-Bessin

A l’Ouest du cap Manvieux
L’amoncellement de calcaires jaunâtres provient de l’éboulement d’un pan de la partie supérieure de la falaise, formée par le Calcaire de Creully. Les secteurs récemment éboulés se reconnaissent à leur teinte jaunâtre, alors que les parties anciennes ont une patine grise.
A gauche au premier plan, un autre amoncellement, plus modeste, est issu de l’éboulement des calcaires marneux gris du membre supérieur des Marnes de Port.
Les blocs éboulés seront déblayés par la mer ; ainsi, tout en reculant, la falaise conserve un profil abrupt.
Amoncellement de blocs provenant d’un éboulement récent de la falaise.
A l’Ouest du cap Manvieux
Des pans entiers du sommet de la falaise se sont effondrés en laissant des parties en creux dans le tracé de la falaise ; les parties devenues proéminentes, soumises à la décompression, s’effondreront à leur tour. Par cumul d’éboulements successifs, la falaise recule petit à petit (de l’ordre de 20 m par siècle).
Le glissement du Bouffay (en août 1981)
A l’Est de Port-en-Bessin, sur la commune du Bouffay, un vaste glissement a emporté une partie de la petite route et l’extrémité d’un champ qui se retrouvent maintenant en contrebas de la falaise. Ici le sommet de la falaise a reculé instantanément de plusieurs mètres. Le secteur glissé, comportant des panneaux de calcaires et de marnes descendus en marches d’escalier, forme une zone au relief chaotique et présente des surfaces dénudées exposées au ruissellement et à l’érosion.
Au-delà du glissement, le sémaphore (bâtiment blanc) n'est pas à l'abri d’un recul équivalent de la falaise.
Image à survoler
La falaise du Bouffay 24 ans après le glissement (en 2005)
La végétation a envahi la zone chaotique issue du glissement de 1980 ; elle freine l’érosion par les eaux de ruissellement.

Image à survoler

Port-en-Bessin
Erosion des falaises du Bessin, d’Arromanches à Port-en-Bessin