Animation - Histoire géologique de la bordure armoricaine du Bassin Parisien
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 Au cours du Paléozoïque, du Cambrien au Silurien, la mer recouvre le plus souvent la région et dépose des sédiments sur le socle cadomien formé par le Briovérien plissé. A l'Ordovicien (Arénigien), des sables purs, bien brassés, se déposent et, après consolidation, forment le Grès armoricain. Les terrains paléozoïques sont plissés au cours de l'orogenèse varisque (hercynienne) en une succession de vastes synclinaux et anticlinaux dans le style appalachien.
La chaîne varisque ainsi mise en place est soumise à l'érosion, puis arasée jusqu'à la pénéplanation.
Cependant, les bancs de quartzites ordoviciens (Grès armoricain et Grès de May), particulièrement durs, situés dans les synclinaux paléozoïques, résistent à l'érosion et forment des paléoreliefs, longues crêtes rocheuses qui dominent la pénéplaine.
Au Jurassique, la mer recouvre le socle cadomo-varisque pénéplané et dépose des sédiments essentiellement carbonatés. Lors des phases de transgression marine, les paléoreliefs constituent des zones de rivage et des écueils. Ils sont ennoyés progressivement du Lias au Bathonien. Les écueils situés au Sud, appartenant au synclinal de la Zone bocaine sont recouverts par les sédiments carbonatés plus tard (au Bathonien moyen) que les écueils situés plus au Nord, appartenant au synclinal de May-sur-Orne (du Lias au Bajocien).
La sédimentation se poursuit au cours du Jurassique et Crétacé. Les écueils réapparaissent actuellement sous forme de crêtes rocheuses et de pointements dans les calcaires, à la faveur d'une importante phase d'érosion et d'altération qui se poursuit depuis le Cénozoïque.