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Saint-Céneri-le- Gérei et Saint-Léonard-des-Bois - Alpes mancelles (Orne et Sarthe)
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| Les Alpes mancelles offrent de bons exemples de relations entre substratum géologique et végétation. Dans le socle armoricain, l’alternance de grès et de schistes ainsi que la présence de pierriers favorisent la diversité de la végétation et des paysages. |
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La table de lecture du belvédère de la butte de Narbonne invite à la lecture du paysage offert par le méandre de la Sarthe à Saint-Léonard-des-Bois ; elle présente le lien entre la végétation et la nature du substratum sur le versant escarpé du Haut-Fourché. |
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Extrait de la table de lecture |
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Végétation du versant du Haut Fourché Le contraste entre les feuillus, arbres à feuillage caduc, et les résineux, arbres à feuillage persistant, est plus net en hiver (ou en automne). Dans la partie centrale du versant, le Grès armoricain présente des barres rocheuses et des éboulis progressivement colonisés par des résineux (pins) ; dans la partie sud du versant (à droite), les schistes briovériens sont recouverts de feuillus (chênes), dépourvus de feuilles en hiver. |
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Le versant du Haut Fourché d’après une carte postale ancienne Au début du XXe siècle, le Grès armoricain presque dépourvu de végétation contrastait nettement avec les schistes briovériens couverts de bois. Depuis, le bois n’étant plus exploité comme source d’énergie et la tendance étant à la reforestation, des résineux envahissent le versant et masquent progressivement les affleurements rocheux. |
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Végétation silicicole Pins et ajoncs (à fleurs jaunes) sont des éléments majeurs de la flore silicicole qui colonise le Grès armoricain (butte de Narbonne – St-Léonard). |
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Au sommet du versant du Haut-Fourché, une trouée dans les pins laisse la place à une lande à bruyères, caractéristique des milieux siliceux. Au-delà, dans le couvert boisé, des bouleaux se mêlent aux pins. |
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Versant du Haut-Fourché – partie nord A la sortie nord de Saint-Léonard-des-Bois, au lieu-dit Bel Air, les Schistes du Pissot sont recouverts par un bois de feuillus. Photo prise en hiver |
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Le bois de feuillus de Bel-Air est composé majoritairement de chênes reconnaissables à leur écorce ridée. Des blocs de schistes noirs (Schistes du Pissot) peuvent être observés dans le chemin qui traverse le bois en direction du belvédère du Haut-Fourché. A survoler |
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La terminaison périclinale des grès de May se dessine dans le paysage. Situés dans l’axe du synclinal, les Grès de May colonisés par les pins sont encadrés par les Schistes du Pissot couverts de feuillus. Au pied du relief, les prairies et les maisons s’étendent sur des colluvions. |
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Vallée de Misère Comme le versant du Haut-Fourché, les flancs de la Vallée de Misère, façonnés aussi dans le grès armoricain, étaient autrefois couverts de pierraille et de landes. Actuellement ils sont couverts de bois sauf au niveau de quelques pierriers encore préservés. A survoler |
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Pierrier du Grand Pâtis Dépourvus de sols, les pierriers offrent un milieu peu favorable à la végétation. Pionniers, les lichens et les mousses parviennent à s’installer sur leur bordure ; ils favorisent ensuite la colonisation du pierrier par d’autres végétaux. |
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Des coussins de lichens (cladonies) et de mousses colonisent les blocs de grès armoricain du pierrier du Grand-Pâtis. |
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Lichens et mousses sur le pierrier de Grès de May au flanc sud du Rocher du Sphinx |
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Le Nombril de Vénus (Umbilicus rupestris) est caractéristique des milieux rocheux et siliceux. Il colonise les anfractuosités des rochers de Grès armoricain du chemin de Narbonne (Saint-Léonard-des-Bois) et de la granodiorite de Saint-Pierre-des-Nids. A survoler |
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Saint-Céneri-le- Gérei et Saint-Léonard-des-Bois - Alpes mancelles (Orne et Sarthe) |
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