La PIERRE DE CAEN - Matériau de construction
Exploitation d'une carrière souterraine - Page 2 - Fleury-sur-Orne

Champignonnière du coteau de Fleury-sur-Orne
Sur la rive droite de l’Orne, des champignonnières, installées dans les anciennes galeries d’exploitation de pierre de Caen, jalonnent le sommet du coteau. La pierre de Caen (comprise dans la partie supérieure de la formation du Calcaire de Caen) affleure de part et d’autre des portails d’entrée. Au-dessus, séparés de la pierre de Caen par une surface bien marquée, les bancs massifs représentent le sommet de la Formation du Calcaire de Caen ; ils n’ont pas été exploités car la présence d’accidents siliceux gêne la taille de la pierre. Comme dans les autres carrières souterraines de pierre de Caen, ces bancs forment le toit des chambres d’exploitation.
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Accidents siliceux
Les bancs sommitaux du Calcaire de Caen contiennent des nodules siliceux clairs localisés surtout dans les interbancs et des « chevilles », accidents siliceux subcylindriques à coniques qui traversent les bancs verticalement ou à l’oblique. Ces chevilles pourraient être d’anciennes racines de palétuviers, végétaux caractéristiques des mangroves (interprétation de M. Rioult).
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Débit en plaquettes
Au voisinage de la surface, le débit en plaquettes des derniers bancs calcaires est un héritage de la dernière période glaciaire, le réseau de fissures s’étant développé et élargi par l’action répétée du gel et du dégel.

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